L’Assurance Maladie et les mutuelles ne garantissent pas systématiquement un remboursement à 100 % des frais de santé. Afin de disposer d’une couverture optimale, il peut donc être intéressant de souscrire une surcomplémentaire santé. L’important est de bien définir ses besoins pour savoir si cette assurance complémentaire peut s’avérer rentable.
L’intérêt de souscrire une surcomplémentaire santé
Pour certaines affections, l’Assurance Maladie rembourse 100 % des frais de santé. Parmi les trente affections entièrement remboursées, on retrouve notamment les insuffisances cardiaques graves, les différentes formes de diabète ou encore la maladie de Parkinson.
Dans ces cas-là, les mutuelles interviennent pour rembourser d’éventuels dépassements d’honoraires pour des consultations de spécialistes, mais aussi le forfait hospitalier quotidien (18 €/jour). Une surcomplémentaire santé se révèle donc inutile dans ces cas de figure.
Qu’elle soit individuelle ou d’entreprise, la complémentaire santé se révèle beaucoup plus importante pour les soins non remboursés à 100 % par la Sécurité sociale. Néanmoins, le niveau des remboursements demeure variable selon les mutuelles et surtout selon les types de dépenses de santé. Dans bien des cas, le remboursement des frais engagés n’est pas intégral.
C’est pourquoi il peut être très intéressant de souscrire une surcomplémentaire santé. Celle-ci doit permettre de pallier les manques de la complémentaire principale.
Faire les bons choix pour disposer d’une surcomplémentaire santé rentable
L’intérêt d’une surcomplémentaire santé est parfois indéniable, mais il ne faut pas oublier que cela représente un coût. Si celle-ci s’applique à tous les membres d’une famille, les frais engagés chaque année peuvent être importants.
Il est donc essentiel de bien choisir cette surcomplémentaire santé de façon à ce qu’elle soit rentable. Il convient avant toute chose de bien analyser la complémentaire principale et de noter quels peuvent être les manques de celle-ci. Il faut également faire le point sur les frais de santé les plus courants et ceux dont on sait qu’ils interviendront prochainement (orthodontie ou maternité par exemple). Une fois les besoins ciblés, il faut analyser le taux de remboursement de sa complémentaire santé et voir si elle est suffisante ou si des frais importants risquent d’être engagés.
Si c’est le cas, il peut se révéler rentable de souscrire une surcomplémentaire santé, le tout étant de bien prendre en compte le coût de cette dernière et le gain qu’elle peut apporter. Dans certains cas, il peut être plus intéressant de simplement changer de mutuelle plutôt que de prendre une complémentaire.